À l’aube de la 25e édition de La guignolée des médias, le moment est propice pour souligner les dates importantes et les moments phares de cet événement philanthropique. En un quart de siècle, il a fait de l’insécurité alimentaire une cause majeure auprès de la population.
Ce grand rendez-vous attendu s’inscrit dans les traditions de fin d’année et rassemble toujours des milliers de gens. De Trois-Rivières à Gatineau en passant par Québec, Sherbrooke, Saguenay et plusieurs autres villes, sa collecte de rue témoigne de la générosité légendaire des Québécois et de leur esprit d’entraide.
Les médias s’unissent tous durant l’automne 2001
À la fin des années 90, TQS, Radio-Canada, Le Journal de Montréal et TVA organisaient autour de la période de Noël leur propre guignolée, chacune destinée à un bénéficiaire différent.
En 1990, Joël Le Bigot utilise son micro de la radio de Radio-Canada au profit du Centre Dernier Recours. Rapidement nait la guignolée des employés de Radio-Canada au profit de Jeunesse au Soleil tandis que La guignolée Pierre-Péladeau fondée en 1998 (soutenue par Québecor et TQS) était au profit de Moisson Montréal. La guignolée de TVA, quant à elle, était au profit de la Société de Saint-Vincent de Paul.
Dans une volonté de rassembler leurs efforts, l’idée est venue de créer un rendez-vous caritatif annuel qui allait réunir tous les médias montréalais (télé, radio, journaux, affichage, etc.) au profit de ces trois organismes.
Le concept évolue
La guignolée des médias a d’abord pris la forme d’une collecte de rue tenue la première fois le jeudi 13 décembre 2001, sous la signature publicitaire « C’est treize important ». Cette édition a permis de récolter 393 000 $. La somme est passée à 913 000 $ en 2002 avant de franchir la barre de 1 million $ dès 2003.
L’événement passe d’une seule journée à un mois
À partir de 2002, tout en conservant sa collecte de rue, La guignolée des médias est devenue une opération tenue de la fin de novembre jusqu’à la fin de décembre. Cette formule a multiplié les manières de donner : chez les partenaires, en ligne, par texto, par téléphone, par la poste.
Des porte-paroles dévoués et indispensables
Lors des deux premières éditions, la comédienne Rita Lafontaine a été avec brio la porte-parole. Aimée des Québécois, elle faisait l’unanimité auprès des médias. En 2003, le comédien Vincent Graton s’est joint à elle, apportant son engagement et sa passion. En 2004, l’humoriste Louis-José Houde s’y est ajouté, tout comme la chanteuse et animatrice Marie-Mai l’année suivante. En 25 éditions, plus de 140 personnalités ont occupé ce rôle. Pour consulter la liste des anciens porte-paroles, cliquez ici.
Le mouvement prend de l’ampleur
D’abord montréalaise, ce qui s’appelait alors La grande guignolée des médias a vite grandi. Dès sa deuxième édition, des volets ont été organisés à Québec, à Saguenay et à Trois-Rivières. Depuis 2006, La guignolée des médias est panquébécoise, étant présentée dans 18 régions : l’Abitibi-Témiscamingue, Chaudière-Appalaches/Granit, la Côte-Nord, l’Estrie/Centre-du-Québec, Lanaudière, les Laurentides, Laval, la Mauricie/Nicolet-Bécancour, la Montérégie, la Montérégie/Rive-Sud de Montréal, la Montérégie-Ouest, Montréal, le nord du Québec, l’Outaouais, Québec, Rimouski, le Saguenay–Lac-Saint-Jean et la Vallée du Richelieu.
L’année 2020
Printemps: une guignolée d’urgence
En raison de la situation exceptionnelle causée par la pandémie, une guignolée d’urgence a été organisée au printemps 2020, au cœur de la crise sanitaire. Sa mise sur pied, la récolte des dons et la redistribution aux organismes bénéficiaires ont été déployées à grande vitesse. À cette occasion, plus de 1,2 million $ ont été recueillis en ligne seulement.
Automne-hiver: l’événement s’adapte
Crise sanitaire oblige, pour la première fois en deux décennies, les Québécois n’ont aperçu aucun bénévole et aucune personnalité publique au coin des rues le premier jeudi de décembre. Cette édition a été exceptionnellement allongée jusqu’au 31 décembre. En dépit des contraintes, plus de 4 millions $ ont été récoltés.
Des partenaires précieux
Au fil des ans, plusieurs entreprises et marques ont soutenu La guignolée des médias : La Baie/Zellers/Déco Découverte, la Banque Laurentienne, Couche-Tard, Jean Coutu, Esso, Rona, Saint-Hubert, Subway et Via Capitale. En 2025, les partenaires sont Maxi et Provigo (présents depuis 2010) ainsi que Nissan (depuis 2023).
Des résultats évocateurs d’une générosité récurrente et exceptionnelle
Depuis sa création, La guignolée des médias a récolté au-delà de 67,6 millions $ et plusieurs tonnes de denrées non périssables. Le tout a été distribué à plus de 100 organismes au Québec. En 2022, le montant record de 4,7 millions $ a été récolté. Il a été surpassé l’année suivante, avec 4,8 millions $, un sommet dépassé en 2024, alors que 5,1 millions $ ont été recueillis.
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